L’expérience maçonnique est divisée en trois étapes cérémonielles connues sous le nom de « degrés ». Ces trois degrés sont librement inspirés du compagnonnage qui encadrait la formation des ouvriers au Moyen Age. À chaque étape, l’ouvrier devait prouver sa compétence pour progresser vers la suivante. Symboliquement, les degrés représentent les trois stades du développement humain : la jeunesse, l’âge mûr et la vieillesse.
Première contact du candidat avec les cérémonies de la fraternité, ce degré est l’introduction à la maçonnerie. Comme toutes les cérémonies maçonniques, il s’agit d’un moment significatif. L’apprenti se voit confier certains secrets, tous moraux et éthiques, et l’on s’attend désormais à ce qu’il les honore dans le respect de la loi maçonnique.
Une fois complété le degré d’apprenti, le candidat fait ses premiers pas en tant que franc-maçon et porte fièrement le titre de « frère ».
Le terme « Compagnon » était utilisé par les anciennes guildes de maçons opératifs pour désigner les ouvriers qualifiés du métier. Dans la franc-maçonnerie, le compagnon est celui qui a progressé dans son étude de la sagesse, du symbolisme et de la philosophie maçonniques. Pour le compagnon de métier, ce degré marquait son progrès par rapport au statut d’apprenti et impliquait de plus grandes connaissances et de plus importantes responsabilités. Une fois cette étape complétée, le candidat accède au troisième et dernier degré.
Le troisième degré symbolise l’âge de la maturité, riche de savoir et de sagesse. Dernière cérémonie maçonnique, le degré de maître maçon complète l’initiation au sein de la fraternité. Le nouveau maître jouit désormais de tous les droits et responsabilités propres à son rang. Un maître maçon peut visiter des loges dans le monde entier, partageant l’amour fraternel avec des hommes pareillement intentionnés auxquels il est lié.
